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La cholécystectomie  par voie buccale n’entraîne que très peu de complications

La cholécystectomie par voie buccale n’entraîne que très peu de complications

Les chirurgiens (du Legacy Health System à  Portland, Oregon, et du  Northwestern University à Chicago, Illinois) ont rapporté les 7 premiers cas de cholécystectomies réalisées par voie transgastrique, lors de la séance annuelle de la société américaine de chirurgie endoscopique gastro-intestinale (AGES) qui s’est déroulée à Philadelphie du 9 au 12 avril 2008.

Le rationnel de cette approche est que le chirurgien peut traverser les barrières du tube digestif en utilisant les orifices naturels de l’individu pour atteindre sa cible c’est-à-dire la vésicule  biliaire.

Jusqu’à l’heure actuelle, les interventions réalisées utilisaient la voie transvaginale qui ne peut être utilisée comme le signale Nathaniel Soper, chef de service de chirurgie au Northwestern University et co-principal investigateur de cette étude, que chez la moitié de la population. Et même chez certaines femmes, la voie transvaginale est gênante. Cet auteur ajoute que l’estomac est une zone stérile  et qu’il est plus logique de passer en transgastrique qu’en transrectal par exemple.

Cette nouvelle voie d’abord étant à ses débuts, l’institutionnel review board (IRB) exige que chaque patient  bénéficiant d’une  cholécystectomie par voie transgastrique, doit également avoir  une laparoscopie par un  trocart  abdominal afin de s’assurer de la qualité de la fermeture de l’orifice gastrique. De même ce board exige que le patient passe la nuit à l’hôpital. Cependant le docteur Soper signale que les patients ne nécessitent aucun traitement antalgique, la douleur étant dans son expérience  localisée autour des orifices de trocart.

Le modérateur de la session, le docteur Smith (chef de service de chirurgie à la  Mayo Clinic, Jacksonville, Florida) reste septique sur cette voie d’abord et considère que si les patients n’ont présenté aucune complication majeure, leur nombre extrêmement réduit ne permet pas de tirer de conclusions et qu’il faudra un nombre beaucoup plus important afin de prouver la supériorité de cette voie par rapport à l’approche laparoscopique. Ce modérateur ne pense pas que les chirurgiens aient une raison majeure qui les incite à changer de voie d’abord, vue qu’actuellement ils disposent d’une technique (la cholécystectomie par voie coelioscopique) qui a fait ses preuves.

Le professeur Lee Swanström, du  Legacy Health System, second investigateur de cette étude signale qu’un grand nombre de volontaires ont acceptés d’être enrôlés dans cette étude et qu’un des critères d’exclusion était l’état mental du sujet. En cas d’instabilité mentale, les compagnies d’assurance de l’état de l’Oregon refusent de couvrir les patients. 


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