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Rhinite allergique (Le rhume des foins)

Rhinite allergique (Le rhume des foins)

Le plus souvent, le rhume des foins, ou rhinite allergique, est une allergie saisonnière liée à la production de pollen : de février à avril pour les pollens d’arbres, de mai à juillet pour ceux des graminées, et d’août à octobre pour les herbacées. Cependant, d’autres substances peuvent provoquer des rhinites allergiques, tels les acariens et leurs déchets, les poils d’animaux, ou certaines substances chimiques. 

Ces symptômes résultent d’une sensibilisation anormale et d’une réaction excessive du système immunitaire envers une substance étrangère au corps nommée allergène. Selon la personne, il pourra s’agir du pollen des plantes, de moisissures, de substances sur les poils ou la peau d’animaux ou d’autres particules. Lorsque cette substance entre en contact avec les yeux ou les voies respiratoires de la personne allergique, le système immunitaire met en branle une réaction inflammatoire. De l'histamine et d'autres substances inflammatoires sont alors « inutilement » libérées. Cette réaction entraîne la dilatation des vaisseaux sanguins et l’augmentation des sécrétions liées à l’apparition des symptômes de rhinite allergique.

On distingue deux types de rhinite allergique :

  • La rhinite dite persistante, présente tout au long de l'année, est due à des allergènes que l'on trouve en permanence dans l'environnement (acariens, poils d'animaux, moisissures) ;
  • La rhinite allergique saisonnière, liée surtout aux pollens des arbres, graminées et herbacées, se manifeste chaque année à la même saison.

Les symptômes de la rhinite allergique

Lorsqu'au printemps, un allergique au pollen entre dans un champ, sa réaction peut être immédiate et en général assez violente, caractéristique de la rhinite allergique saisonnière : 

  • Éternuement ;
  • Le nez se met à couler, il démange ;
  • Le nez se bouche ;
  • Les yeux commencent à pleurer, on ressent une sensation de grain de sable dans les yeux ;
  • La respiration devient difficile et sifflante, et la toux apparaît ;
  • Sensation d'oppression thoracique ;
  • La gorge peut démanger ;
  • Une irritabilité, une fatigue peuvent se faire ressentir.

Chez la moitié des allergiques au pollen, tous ces symptômes sont associés à une conjonctivite. Dans les cas les plus sévères, cette scène peut se terminer par une crise d'asthme. Dans de rares cas, lors d'un contact direct avec la peau, des personnes très allergiques peuvent aussi développer une urticaire, associée à la rhinite. "L'eczéma ou l'urticaire de contact peut survenir chez un enfant qui joue dans l'herbe, car sa peau est au contact des pollens" prend exemple l'expert.

 Personnes à risque

  • L’hérédité semble jouer un rôle important dans l'apparition des allergies, incluant la rhinite allergique. Lorsque les deux parents ont une allergie (peu importe laquelle), le risque pour l’enfant de souffrir de rhinite allergique est d’autant plus élevé ;
  • Les hommes sont plus à risque que les femmes, pour des raisons que l’on ignore ;
  • L’aîné de la famille.

 Facteurs de risque

  • L'exposition répétée à des allergènes aériens.
  • L’exposition à la fumée de cigarette, particulièrement durant la première année de vie.
  • L’exposition à la pollution aérienne et à d’autres irritants des voies respiratoires (fumée de feu de foyer, polluants dans l’air).
  • L'abus de décongestionnants topiques (en aérosols) peut aggraver l'état des muqueuses du nez et, par conséquent, causer une rhinite médicamenteuse (non allergique).

La rhinite allergique se manifeste par un prurit, des éternuements, une rhinorrhée, une congestion nasale, saisonnières ou permanentes, et parfois une conjonctivite, provoqués par l'exposition à des pollens ou à d'autres allergènes. Le diagnostic repose sur l'anamnèse et parfois sur les tests cutanés. Le traitement de première ligne est par les corticostéroïdes par voie nasale (avec ou sans un antihistaminique par voie orale ou nasale) ou par un antihistaminique par voie orale plus un décongestionnant oral.

 

 


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