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sante-dz - Actualités - l'impact de la mastication et le taux de glycémie

Limpact de la mastication  et le taux de glycémie

Limpact de la mastication et le taux de glycémie

Le diabète de type 2 concerne 90% des malades de diabète, et le mode de vie (dont l'alimentation) y est étroitement lié. Il s'agit d'"un excès durable de la concentration de glucose dans le sang (hyperglycémie). Dans le cas du diabète de type 2, ce phénomène est provoqué par une perturbation du métabolisme glucidique".

La mastication, étape essentielle de la digestion, transforme les aliments en fines particules avant leur passage dans l'estomac. Avaler de gros morceaux à toute allure oblige l'organisme à produire beaucoup de suc gastrique, très acide, pour finir le travail. Or ce suc brûle les muqueuses fragiles et accroît le risque de reflux gastro-œsophagien, trouble fréquent qui abîme l'émail dentaire et irrite la gorge.Prendre suffisamment de temps pour manger est le B.A.-BA lorsqu'on souffre de gastrite, d'ulcère de l'estomac ou de lourdeurs digestives après les repas. Mais ce n'est pas tout: la salive contient de l'amylase, une enzyme qui sert à digérer l'amidon, le glucide du pain et des féculents. Lorsque l'amidon n'est pas suffisamment prédigéré dans la bouche, il est incomplètement assimilé. L'excédent se retrouve dans le gros intestin, où il est fermenté, cela donne des gaz et des ballonnements abdominaux. Manger lentement est donc l'une des clés de prévention de la colite.

En effet, lors de l’ingestion d’un aliment dans note bouche, « ses caractéristiques » vont être analysées par le cerveau afin de préparer l’arrivée de cet aliment au sein des autres organes du tube digestif. Plus précisément, afin  de permettre au tube digestif d’apporter la réponse adéquate à la prise en charge de cet aliment précis. Ainsi, selon la composition du bol alimentaire, la réponse du tube digestif ne se fera pas à l’identique, même-si le processus global de la digestion restera inchangé. 

MOINS ON MASTIQUE, PLUS LA GLYCÉMIE EST HAUTE

Ils se sont aperçus, via des tests sanguins post repas, que moins on mastiquait et plus on avait une glycémie élevée après avoir mangé. Le groupe qui avait le plus de facilité à manger correctement a présenté un taux aux alentours de 7,48g/litre de sang, contre 9,42g/litre de sang pour ceux qui avaient des problèmes dentaires. Les scientifiques en ont conclu que nos capacités de mastication jouaient sur notre glycémie, donc, mais pouvaient aussi avoir un rôle dans le diabète de type 2, dans la mesure où ce dernier résulte de ce paramètre. L'occasion de rappeler l'importance de bien mâcher ses aliments et de prendre son temps lors des repas.

Diabète de type 2 : la mastication correcte favorise la satiété 

Comme l’expliquent les chercheurs, la digestion débute lorsque la mastication stimule la production de salive. Certains nutriments permettent également de réduire la glycémie, en particulier les fibres, qui sont obtenues en grande partie par la mastication d’aliments en renfermant. "On a également constaté que la mastication stimule les réactions de l’intestin entraînant ainsi une augmentation de la sécrétion d'insuline, et de l'hypothalamus, ce qui favorise un sentiment de satiété et entraîne une diminution de la consommation de nourriture; Manger moins diminue la probabilité de devenir obèse, qui est un facteur de risque majeur pour le développement du diabète de type 2"

La question qui se pose est comment faire pour « bien mastiquer » ? 

Bien heureusement, il existe des techniques qui aident à l’augmentation du temps et du nombre de mastication. La méditation en pleine conscience en est un exemple. Cette technique en mettant l’accent sur les sensations corporelles et en recentrant l’attention sur le moment présent va permettre d’augmenter le temps de mastication  et donc de manger plus lentement.  Pour augmenter « sa mastication », il est possible de mastiquer pendant dix secondes chacune des bouchées ingérées afin de scinder en petit morceaux et de broyer au maximum l’aliment. Dix secondes est d’ailleurs le temps recommandé entre chaque bouchée. 

 


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